Myidea continue à se développer

Concept de base de l’initiative « Esprit d’entreprise et action entrepreneuriale dans les écoles professionnelles en Suisse »

Les étudiants des hautes écoles ont de nombreuses possibilités d’acquérir des compétences entrepreneuriales. Cependant, ces possibilités font largement défaut dans les niveaux d’enseignement précédents, à savoir le primaire ainsi que le secondaire 1 et 2.

Ceux qui souhaitent devenir entrepreneurs en Suisse ont de la chance : en comparaison internationale, la Suisse offre de très bonnes conditions-cadres en matière de création d’entreprise (Baldegger et al., 2022). Bien qu’il existe de nombreuses offres d’entrepreneuriat dans le secteur tertiaire, il y a toutefois un manque dans le domaine de la formation à l’entrepreneuriat. Les étudiants des hautes écoles ont de nombreuses possibilités d’acquérir des compétences entrepreneuriales. Ils peuvent suivre des spécialisations ou des cours en entrepreneuriat et, s’ils sont intéressés, bénéficier de conseils et de coaching pour le développement d’idées entrepreneuriales, ainsi que d’un soutien pour la création et le financement d’une start-up. Cependant, ces possibilités font largement défaut dans les niveaux d’enseignement précédents, à savoir le primaire ainsi que le secondaire 1 et 2.

Le Centre suisse pour la pensée et l’action entrepreneuriales (csPAE) souhaite amener un changement dans les écoles professionnelles de Suisse, où une intégration systématique de l’esprit d’entreprise fait défaut. La vision du centre est la suivante : en Suisse, environ 75’000 apprentis terminent chaque année un apprentissage (SBFI, 2022). Pendant leurs apprentissages, ils devraient tous avoir la possibilité d’acquérir des compétences entrepreneuriales telles que l’initiative personnelle, l’efficacité personnelle, la pensée critique, la capacité à résoudre des problèmes, la compréhension pratique de la première phase d’un processus de création d’entreprise. Ces compétences permettraient aux apprentis non seulement de participer activement au développement de l’économie et de la société mais aussi d’être en mesure, même en tant qu’employés, de découvrir des potentiels d’amélioration au sein d’une entreprise et de travailler de manière innovante. La façon dont nous envisageons l’économie et le travail (souvent présenté comme sans alternative) pourrait ainsi être vécue comme quelque chose de façonnable (Geissler, 2019).

Afin de concrétiser cette vision, nous avons procédé en trois étapes.

Dans un premier temps, nous avons amélioré un programme d’apprentissage développé lors de projets de recherche antérieurs, puis élaboré une formation continue pour les enseignants de culture générale. Dans le cadre de la formation continue, les enseignants utilisaient le programme d’apprentissage myidea directement avec leurs apprentis. Ces activités ont pu être réalisées dans le cadre du projet pilote « Pensée et action entrepreneuriales dans les écoles professionnelles suisses – dimensions économique, sociale et éthique » (2018 – 2022), qui a été soutenu par le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Dans le cadre de ce projet, 86 enseignants de quatre cantons pilotes (Berne, Soleure, Tessin, Valais) ainsi que des étudiants de la Haute école pédagogique de Zurich ont pu être formés et le processus était évalué en continu. Pour ce faire, une partie des enseignants qui mettaient en œuvre le programme avec leurs classes étaient interrogés et leurs classes étaient visitées, afin de voir comment la mise en œuvre du programme fonctionnait et où des ajustements étaient nécessaires. Le programme d’apprentissage “myidea” ainsi que la formation continue pour les enseignants sont disponibles en italien, français et allemand dès à présent.

Dans un deuxième temps, des multiplicateurs ont été formés, qui ont ensuite formé d’autres enseignants de culture générale dans le cadre de formations continues de quatre jours. Grâce aux multiplicateurs, plus de 100 autres enseignants ont pu être formés au sein du projet pilote. Ainsi, environ 300 enseignants ont été formés et on estime qu’ils touchent environ 5 000 apprenants par an.

Dans une troisième étape, nous avons fondé en 2022 le Centre suisse pour la pensée et l’action entrepreneuriales (csPAE) avec d’autres partenaires afin d’assurer la durabilité de l’initiative au-delà du projet pilote.

Dans une troisième étape, nous avons fondé en 2022 le Centre suisse pour la pensée et l’action entrepreneuriales (csPAE) avec d’autres partenaires afin d’assurer la durabilité de l’initiative au-delà du projet pilote. C’est le csPAE qui aura la charge d’organiser d’autres formations pour les enseignants des branches de culture générale et professionnelles au sujet du programme myidea, ou le concours national myidea.

Le programme myidea

Le programme myidea se compose de six modules qui doivent être réalisés sur une période d’au moins huit semaines. Les étudiants découvrent un processus complet, allant de la recherche d’une idée commerciale à son élaboration, en passant par le développement du modèle commercial, jusqu’au « pitch », c’est-à-dire à la présentation d’une idée plus aboutie devant un public. Dans chaque module, les apprenants appliquent directement à leurs propres idées les bases théoriques qu’ils ont apprises, par exemple le test d’une idée dans le cadre d’une approche Lean Startup, le développement d’un modèle d’entreprise, ou la conception du marketing-mix. Pour ce faire, ils doivent notamment quitter les zones de confort que sont la salle de classe et l’école, et demander des feedbacks sur leurs projets à des clients ou des partenaires commerciaux potentiels. Les élèves utilisent ces feedbacks pour développer leurs idées d’entreprises. Le thème « apprendre de ses erreurs » est un élément important de la formation, car il existe toujours un risque d’échec sur le chemin de la création d’entreprise (Müller, Berger & Gutzwiller-Helfenfinger, 2020). L’accent sur la durabilité et l’écologie est un autre élément majeur apparaissant à différents moments au travers du processus. Un exemple se trouve dans la figure 1 ci-dessous, où il est montré comment les apprenants pourraient rendre le modèle d’entreprise qu’ils développent plus durable sur le plan social et écologique.

Fig. 1 : Extrait du module 3 « Développer des modèles d’entreprise »

Les enseignants agissent en tant que coaches dans le programme. Ils aident les apprenants à faire face à l’adversité, à trouver des solutions créatives et à ne pas se contenter d’un travail moyen ou pas motivant.  Puisque les enseignants ont passé par le rôle des apprenants lors du programme de formation continue de plusieurs jours et ont développé eux aussi une idée commerciale, ils connaissent le processus d’apprentissage ainsi que les principaux points délicats. D’autre part, ils approfondissent, dans le cadre de la formation continue, leurs connaissances en économie et pédagogie didactique afin d’accompagner le processus d’apprentissage qui est basé sur la résolution de problèmes et l’expérience acquise. Le matériel d’apprentissage a été développé sur la base des réactions des enseignants et est disponible en libre accès sur myidea.ch.

Principaux résultats de l’évaluation

Le projet pilote a fait l’objet d’une évaluation continue et la participation aux collectes de données était volontaire. Nous avons obtenu les données complètes de 85 enseignants et 449 élèves. Du côté des enseignants, la participation à l’enquête comprenait : le traitement d’un questionnaire avant et après la formation continue sur myidea, la participation à des interviews de groupes pendant la formation continue, et la participation à un atelier de réflexion à l’issue de la formation continue. Certains enseignants ont par ailleurs reçu des visites de classe, mais ces visites ont dû être interrompues au printemps de 2021 en raison de la pandémie de Covid. Les réactions des enseignants ont non seulement été intégrées continuellement dans le développement de myidea, mais aussi dans la formation continue des enseignants. Les apprenants ont également répondu à un questionnaire avant et après le déroulement de de myidea.

La formation continue a eu un effet positif sur les convictions et les attitudes personnelles des enseignants. Ils sont, entre autres, davantage convaincus que faire des erreurs et frôler l’échec est important pour le processus d’apprentissage.

La formation continue a eu un effet positif sur les convictions et les attitudes personnelles des enseignants. Ils sont, entre autres, davantage convaincus que faire des erreurs et frôler l’échec est important pour le processus d’apprentissage. Ils ont également montré une attitude plus positive à l’égard de l’intégration de l’esprit d’entreprise et de l’action entrepreneuriale dans les écoles professionnelles. Les contenus et les formats de la formation continue ont tous été évalués de manière positive, voire très positive. Les enseignants se sont sentis bien préparés et à l’aise pour mettre en pratique myidea avec leurs apprentis et ont notamment découvert de nombreux points d’ancrage dans la culture générale.

Le programme myidea a entraîné des répercussions positives chez les apprentis, surtout en ce qui concerne un avenir possible en tant qu’entrepreneur. Les intentions de créer une entreprise, la capacité à découvrir et à mettre en œuvre une idée commerciale personnelle, ainsi que la faisabilité de la création d’une entreprise étaient plus élevées après le programme qu’avant. De plus, des effets significatifs liés aux sexes ont été constatés : les apprenantes ont particulièrement profité de l’évaluation de la faisabilité de la création de leurs propres entreprises. Avant le programme, elles estimaient cette faisabilité de façon significativement plus basse que les apprenants masculins. Après la participation au programme, l’évaluation de la faisabilité d’une création d’entreprise a augmenté pour les deux sexes, mais chez les femmes, l’augmentation était beaucoup plus importante, de sorte qu’aucune différence significative entre les sexes n’a pu être constatée ultérieurement.

Mise en œuvre du programme – défis à relever

En principe, la participation à la formation continue est une condition importante pour la réussite de la mise en œuvre de myidea. myidea est un programme d’enseignement et d’apprentissage composé d’éléments soigneusement coordonnés entre eux et représente donc plus qu’une simple accumulation d’exercices. Les enseignants doivent comprendre le noyau et la philosophie du programme afin de pouvoir bien respecter les structures profondes de l’enseignement, car les processus d’enseignement ou d’apprentissage ne sont pas directement observables dans les différents modules et séquences. Pour cette raison, les contenus peuvent être étendus ou réduits, mais aucun module ne peut être simplement supprimé en supposant que les objectifs supérieurs du programme peuvent malgré tout être pleinement atteints. Ceux qui ont fait l’expérience du processus, qui ont surmonté des difficultés et qui ont appris de leurs erreurs peuvent davantage accompagner les apprenants sur un pied d’égalité. De nombreux enseignants nous ont dit que leurs élèves étaient positivement surpris d’apprendre qu’ils avaient également suivi le programme et développé leurs propres idées d’entreprises.

Sur le plan organisationnel, il est utile de prévoir suffisamment de temps et de se déplacer en équipe afin de préparer et suivre ensemble les cours myidea. Nous proposons de nombreuses activités alternatives dans le programme dont nous discutons dans les formations continues de manière à les adapter aux besoins et aux compétences de certaines classes. La mise au point finale doit toutefois se faire sur place, dans le cadre de la planification personnelle. Pour le programme lui-même, il faudrait disposer d’au minimum huit semaines de trois leçons chacune, ce qui signifie que le bloc myidea doit être bien intégré dans la planification annuelle. Comme le programme couvre de nombreux thèmes abordés par la culture générale, ceux-ci peuvent être traités à l’aide de myidea. Les thèmes du programme de culture générale couverts par myidea sont indiqués dans la formation continue ainsi que dans les documents destinés aux enseignants.

Les enseignants doivent faire preuve d’ouverture et accepter les imprévus qu’impliquent myidea. Étant donné que les apprenants développent leurs propres idées commerciales et que ni la problématique, ni la solution, et encore moins le chemin exact vers la solution, ne sont clairs dès le départ, il s’agit de supporter cette incertitude. L’enseignant, en tant qu’accompagnateur, ne doit pas tout savoir et tout pouvoir. Il doit plutôt aider ses élèves à trouver les informations ou le savoir-faire qui leurs manquent par d’autres sources, par exemple en trouvant des interlocuteurs pertinents qui peuvent les aider à relever un défi professionnel. L’enseignant s’engage avec les apprenants dans un processus où tout n’est pas d’avance clair et simple. Il est donc également un motivateur, un facilitateur de ressources et bien plus encore.

Comme nous l’avons mentionné, les apprenants doivent quitter la zone de confort de l’enseignement habituel ainsi que de la salle de classe, et être ouverts aux réactions objectives et techniques de personnes qu’ils ne connaissent pas encore (par exemple, des experts, des clients potentiels). Celles-ci peuvent leur signaler d’éventuelles erreurs d’appréciation, des points faibles, etc. Les erreurs et les obstacles sont interprétés comme des opportunités d’apprentissage, notamment grâce à l’accompagnement de l’enseignant, de sorte que les apprenants développent une flexibilité croissante dans la réexamination et l’expérimentation de leurs idées commerciales

Ancrage de l’esprit d’entreprise dans les programmes scolaires

Le plan d’études cadre de la culture générale (PEC) est actuellement en cours de révision. La discussion porte également sur la question de savoir, si et comment, la pensée et l’action entrepreneuriales (PAE) peuvent être intégrées en tant que compétences interdisciplinaires.

Le plan d’études cadre de la culture générale (PEC) est actuellement en cours de révision. La discussion porte également sur la question de savoir, si et comment, la pensée et l’action entrepreneuriales (PAE) peuvent être intégrées en tant que compétences interdisciplinaires. Si cette démarche aboutit, elle constituera un signal important pour l’intégration de ces compétences dans les différents programmes scolaires. Du côté de l’initiative PAE, nous ne voulions toutefois pas attendre, mais amener le sujet dans les écoles professionnelles, afin que celles-ci soient prêtes à promouvoir les compétences d’avenir que sont la pensée et l’action entrepreneuriales auprès de leurs apprentis. Le Centre suisse pour la pensée et l’action entrepreneuriales, csPAE, qui a été créé dans la phase finale du projet pilote, aide les écoles professionnelles à mettre en œuvre le thème de l’esprit d’entreprise et de l’action entrepreneuriale avec leurs enseignants, indépendamment de l’état d’avancement de la réforme du PEC. Dans les écoles professionnelles des cantons de Soleure et du Tessin, deux des quatre cantons pilotes, la PAE a déjà été incorporée dans les programmes scolaires, et dans les autres cantons pilotes l’entrée en matière a déjà commencé.

Entre-temps, d’autres écoles professionnelles dans des cantons en dehors des régions pilotes, ont été conquises par l’idée de mettre en œuvre la PAE avec le programme myidea. Il est important que les enseignants et les apprentis fassent des expériences positives avec myidea, mais aussi avec d’autres programmes ou concours, qui encouragent durablement les compétences entrepreneuriales des apprentis, ou qui donnent aux apprentis la possibilité de présenter leurs idées commerciales. On peut citer par exemple le « YouthStart European Entrepreneurship Award », ou les « Entrepreneur Skills » les championnats professionnels d’entrepreneuriat. Les directions d’écoles et autres responsables locaux et cantonaux peuvent ainsi apprécier la valeur de ces initiatives, ce qui constitue un pas important vers leurs ancrages dans le programme scolaire.

Un aperçu de comment va évoluer myidea

Actuellement, plusieurs projets d’avenir sont mis en œuvre par le csPAE afin de développer le programme d’enseignement/apprentissage myidea. Un premier projet intitulé «  Pensée critique et reconnaissance des fake news« , financé par la SRG SSR, se penche sur le renforcement de la pensée critique dans le contexte de myidea. Pour ce faire, de nouveaux supports pédagogiques sont actuellement en cours de développement afin d’aider les apprenants à prendre une “saine” distance critique par rapport à leurs propres idées commerciales. Cela signifie, entre autres, que chacun analyse plus précisément le problème que son idée commerciale est censé résoudre, qu’il/elle vérifie de manière appropriée les hypothèses qu’il/elle a fait pour son modèle commercial ou qu’il/elle planifie des mesures de marketing de manière à ne pas diffuser d’informations trompeuses.

Un deuxième projet futur nommé « myidea professional« , soutenu par la Gebert Rüf Stiftung, est consacré à l’imbrication de l’enseignement de culture générale et professionnel dans la mise en œuvre de myidea. Dans les premières écoles pilotes, les enseignants des deux branches travaillent avec leurs élèves au développement d’idées commerciales, qui vont parfois jusqu’à la conception d’un prototype, d’une version de démonstration ou autre. Les enseignants travaillent en équipe : ils préparent et suivent ensemble leur travail dans les classes. Actuellement, nous accompagnons deux écoles pilotes en Suisse alémanique, le centre de formation professionnelle d’Olten et l’école professionnelle d’Uster. Dans le cadre du projet, myidea doit aussi être développé de manière à renforcer davantage les compétences numériques.

Avec ces deux projets d’avenir, nous préparons myidea à devenir une formation moderne et réfléchie en matière d’entrepreneuriat. Grâce à l’enseignement interdisciplinaire et à l’intégration croissante des entreprises formatrices dans le contexte de “myidea professional”, nous veillons à ce que les élèves des écoles professionnelles acquièrent des compétences entrepreneuriales dans tous les lieux de formation et puissent développer une compréhension plus globale de l’entrepreneuriat.

Synthèse

L’initiative « Esprit d’entreprise et action entrepreneuriale dans les écoles professionnelles en Suisse » introduit l’enseignement des compétences entrepreneuriales dans les écoles professionnelles suisses. La composante clé est le programme d’apprentissage myidea, dans lequel les apprenants développent en équipe une idée commerciale et l’affinent au cours d’un processus de plusieurs semaines, pour finalement la présenter devant un public. Les enseignants sont formés à la mise en œuvre du programme et accompagnent les apprenants en tant que coaches. L’évaluation du projet pilote, qui a été menée de 2018 à 2022 dans quatre cantons (BE, SO, TI, VS) montre des effets positifs chez les apprentis.

Il s’avère que les apprentis reconnaissent la faisabilité de la création de leur propre entreprise plus positivement après la réalisation de myidea qu’avant, les apprenties de sexe féminin montrant l’augmentation la plus significative. Comme myidea est un programme dont les composantes sont soigneusement coordonnées entre elles, il devrait être mené dans son ensemble et par des enseignants formés. La confrontation avec l’incertitude et les défis non planifiables, ainsi que la sortie de la zone de confort que sont la classe et l’école, exigent entre autres de l’initiative personnelle et de la persévérance de la part des apprenants. Pour les enseignants, cela signifie qu’ils doivent accompagner les élèves de manière adaptative et motivante et les aider à considérer les obstacles et les difficultés comme des opportunités d’apprentissage. Les projets d’avenir actuels visant à renforcer la pensée critique et les compétences numériques, ainsi que la coopération entre l’enseignement des branches de culture générale et professionnelles font de myidea un programme idéal pour une éducation réfléchie et moderne à l’entrepreneuriat. L’ancrage de cette initiative dans le Centre suisse pour la pensée et l’action entrepreneuriales (csPAE) assure sa durabilité, notamment en ce qui concerne le développement de compétences transversales en matière d’esprit d’entreprise, tant chez les apprenants que chez les enseignants.

Références

• Baldegger, R., Gaudart, R. & Wild, P. (2022). Global Entrepreneurship Monitor 2021/2022. Switzerland. HEG-FR (HES-SO).
• Geissler, G. (2019). Kritisches Denken als Telos der Entrepreneurship Erziehung. In D. Jahn, A. Kenner, D. Kergel & B. Heidkamp-Kergel (Hrsg.), Kritische Hochschullehre. Diversität und Bildung im digitalen Zeitalter. Springer VS.
• Müller, S., Berger, G. & Gutzwiller-Helfenfinger, E. (2020). Establishing entrepreneurial thinking and acting in Swiss Vocational colleges. Discourse and Communication for Sustainable Education, 11(2), 121-136.
• SEFRI (2022). La formation professionnelle en Suisse – Faits et chiffres 2022.

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