Formation professionnelle dans la recherche et la pratique
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La formation professionnelle comme partie intégrante de la politique de développement de la Suisse

Il faut repenser les priorités

Markus Maurer

La coopération au développement officielle de la Suisse finance une multitude de programmes de formation professionnelle dans des pays partenaires. Beaucoup de ces projets s’adressent le plus possible aux franges de la population les plus pauvres et reposent souvent sur le modèle de l’apprentissage dual. Cette stratégie doit toutefois être repensée. Trop souvent, elle passe à côté de la réalité du marché du travail. Cet article décrit une stratégie alternative. Celle-ci met l’accent sur des formations initiales et continues à des échelons de qualification plus élevés et reconnaît la nécessité de disposer d’un solide enseignement scolaire de base.

Étude de la HEFP dans le cadre d’un projet Fonds national

Les tâches variées en entreprise formatrice favorisent la réussite des apprenti-e-s

Jürg Schweri & Pontus af Burén

Lors de la recherche d’une place d’apprentissage, les jeunes et leurs parents doivent se décider non seulement pour un métier précis, mais aussi pour une entreprise formatrice. À quel point est-il important de trouver une bonne entreprise formatrice et comment faire le bon choix ? Le présent article explique dans quelle mesure la qualité de la formation dans les entreprises formatrices influence la réussite de l’apprentissage. Deux facteurs sont particulièrement déterminants : inciter les apprenti-e-s à développer leurs propres solutions, et leur confier des tâches variées. Ces deux facteurs combinés réduiraient le nombre d’échecs de 15%.

Étude de la Swiss Leading House VPET-ECON

Formation professionnelle scolaire et duale : des avantages de part et d’autre

Les personnes qui suivent une formation professionnelle initiale en école sont plus susceptibles d’entreprendre des études supérieures que les personnes issues d’un apprentissage dual (avec le même programme et le même diplôme). Une explication à cela est que le nombre de personnes ayant obtenu une maturité professionnelle est plus important dans le cadre d’une formation initiale en école que dans celui d’un setting dual. C’est le résultat d’une étude menée dans le cadre de la Swiss Leading House VPET-ECON. A l’inverse, l’analyse montre que la formation professionnelle duale est plus efficace lorsqu’il s’agit de trouver un premier emploi. Ainsi, les personnes qui ont suivi une formation professionnelle initiale en école sont plus souvent NEET (ni en formation ni en emploi) à l’issue de leur formation professionnelle. C’est particulièrement le cas dans les professions où le taux de chômage est comparativement élevé, pour les hommes et pour les personnes plutôt démotivées. Selon l’interprétation de l’auteur de l’étude, Samuel Lüthi (Université de Berne), c’est justement pour ces dernières que l’on constate que la formation professionnelle duale est particulièrement efficace pour le développement des capacités non cognitives.

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Projet « Comeback » de la Haute école spécialisée bernoise, département Santé

Comment faire revenir le personnel infirmier dans les professions des soins ?

Iris Lipp & Sabine Hahn

Il manque toujours plus de personnel dans le domaine des soins : d’ici à 2029, il faudra, pour l’ensemble du secteur des soins, environ 15’900 infirmiers et infirmières du degré tertiaire supplémentaires. Les femmes ayant quitté la profession pour fonder une famille constituent une réserve de main-d’œuvre importante. Le projet « Comeback » a étudié les conditions favorisant un retour du personnel vers cette profession. Pour ce faire, 14 personnes ayant réintégré leur métier ont été interrogées oralement et 147 autres ont été invitées à répondre à un questionnaire. Deux aspects sont essentiels pour que les infirmiers et infirmières restent dans la profession après l’avoir réintégrée : le plaisir de travailler avec les patientes et patients et l’amour du métier. En revanche, de mauvaises conditions de travail ou des mésententes dans l’équipe menacent le maintien dans la profession.

Étude de l’OBS HEFP

Garantie durable d’une main-d’œuvre qualifiée : promotion des places d’apprentissage en période d’expansion démographique

Belinda Aeschlimann, Lukas Graf, Jörg Neumann, Filippo Pusterla & Jürg Schweri

L’augmentation du nombre d’élèves terminant leur scolarité obligatoire au degré secondaire I, prévue dans de nombreux cantons suisses, soulève la question de savoir si suffisamment de places d’apprentissage seront disponibles à l’avenir. En s’appuyant sur l’exemple du canton de Zurich, cet article présente des champs d’action visant à promouvoir les places d’apprentissage auprès de différentes parties prenantes de la formation professionnelle duale. Il met en lumière l’opportunité majeure d’attirer davantage d’apprenti-e-s, en particulier dans les professions qui manquent de main-d’œuvre qualifiée.  

Étude de la Swiss Leading House VPET-ECON

Les salons des métiers virtuels sont plus utiles que les salons en présentiel

Une étude de la Swiss Leading House VPET-ECON (Daniel Goller, Chiara Graf et Stefan C. Wolter) examine pour la première fois l’utilité des salons des métiers. Elle montre de manière surprenante que les salons en présentiel, contrairement à leur objectif, rétrécissent plutôt qu’ils n’élargissent le rayon de recherche des jeunes pour différents métiers ; les salons virtuels, tels qu’ils ont été développés pendant la pandémie, ne le font pas. De même, les salons virtuels augmentent davantage l’intensité de la recherche d’emplois vacants que les salons en présentiel. Les salons virtuels sont moins chers et peuvent être proposés sans restrictions géographiques. Cela ouvre la possibilité d’améliorer le processus de recherche d’emploi pour les jeunes, selon l’étude.

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Rapport « Zoom sur les tendances » de la HEFP

Les apprentis mettent en moyenne 39 minutes pour se rendre dans leur entreprise formatrice

Les personnes qui suivent un apprentissage mettent en moyenne 39 minutes pour se rendre dans leur entreprise et 46 pour aller à l’école professionnelle. 85% (77%) des apprentis ont besoin de moins de 60 minutes pour se rendre dans leur entreprise (à l’école). Ce sont les résultats d’un nouveau rapport « Zoom sur les tendances » de la HEFP (« Schéma de mobilité des apprenti-e-s en formation professionnelle initiale duale » ). Ces valeurs sont plus élevées que pour le reste de la population active. La raison première est le choix du moyen de transport, selon l’étude, car de nombreux trajets en Suisse nécessitent plus de temps en transports publics qu’en voiture. Selon les données de l’Office fédéral de la statistique, 72% des apprentis interrogés déclarent se rendre sur leur lieu de formation en transports publics, 12% supplémentaires se déplaçant à pied ou à vélo.

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Étude BIBB, HEFP, LMU Munich et Université de Berne

L’augmentation des coûts d’embauche augmente la volonté de former des apprentis

Lors de la détermination des coûts et des bénéfices de la formation professionnelle initiale, la question de savoir dans quelle mesure celle-ci contribue à éviter les coûts d’embauche de spécialistes formés joue également un rôle. Une étude récemment publiée sous forme de Leading House Working Paper (Manuel Aepli, Samuel Mühlemann, Harald Pfeifer, Jürg Schweri, Felix Wenzelmann, Stefan C. Wolter) se penche sur cette question. L’étude examine l’impact de l’augmentation des coûts d’embauche due à des marchés du travail locaux tendus sur le nombre de contrats d’apprentissage des entreprises allemandes et suisses. Sur la base d’une série d’enquêtes auprès des entreprises, il apparaît que le nombre de contrats de formation conclus dans les entreprises suisses réagit de manière élastique aux coûts d’embauche de personnel qualifié : Une augmentation de 1% des coûts de recrutement entraîne une augmentation de 1.4% des contrats de formation, ce qui peut être considéré comme un effet économique significatif. En Allemagne, cette corrélation est nettement moins prononcée.

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Expérience à choix discret de l'Université de Berne

Le salaire peut baisser si cela réduit le risque d’automatisation

Il est inquiétant de travailler dans un métier qui pourrait être automatisé. C’est pourquoi de nombreuses personnes sont prêtes à recevoir un salaire moins élevé si le risque d’automatisation est réduit en contrepartie. C’est ce que montre une étude de Maria A. Cattaneo (CSRE), Christian Gschwendt et Stefan C. Wolter (tous deux de l’Université de Berne). L’étude quantifie cette valeur sur la base d’une expérience à choix discret avec près de 6’000 participants ; selon cette étude, les personnes interrogées sont prêtes à accepter une réduction de salaire de près de 20% du salaire annuel brut moyen pour travailler dans un métier qui présente un risque d’automatisation inférieur de 10 points de pourcentage. Cette affirmation se réfère à des emplois présentant un risque d’automatisation de 30 à 60%, la grande majorité des emplois suisses se situant dans cette fourchette selon des estimations pertinentes. Les hommes, les jeunes, les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé et les personnes ayant une plus grande tolérance au risque sont moins disposés à payer.

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Deuxième événement de la série thématique dédiée à la formation professionnelle à la Haute école pédagogique de Zurich

Orientation vers les compétences opérationnelles dans la formation professionnelle supérieure

René Schneebeli

Le débat actuel sur l’orientation vers les compétences opérationnelles s’est, jusqu’ici, surtout concentré sur la formation professionnelle initiale. On oublie ainsi souvent que les écoles de formation professionnelle supérieure qui prennent leur relais sont, elles aussi, soumises au même paradigme. Le deuxième événement de la série thématique dédiée à la formation professionnelle, à la Haute école pédagogique de Zurich, s’est penché sur cette perspective trop souvent négligée. Une constatation a été faite : le personnel enseignant qualifié des formations professionnelles supérieures se distingue, en premier lieu, par son expertise dans sa propre matière et par sa proximité avec la pratique. Bien souvent, les thématiques d’ordre pédagogique n’ont pas la part belle.

Pourquoi certains jeunes n’obtiennent pas de diplôme de formation postobligatoire

L’attention des parents: une protection contre le décrochage scolaire

Jan Hofmann, Markus P. Neuenschwander & Lukas Ramseier

Les parents qui ne se préoccupent pas suffisamment de la scolarité de leurs enfants font peser un risque sur leur réussite scolaire. Telle est la conclusion de la présente étude qui a examiné les raisons pour lesquelles certains jeunes n’obtiennent aucun diplôme de la formation professionnelle après la scolarité obligatoire. Cette étude montre aussi qu’une résiliation anticipée du contrat d’apprentissage engendre davantage de risques que la non-obtention du certificat d’aptitude pratique. En revanche, pour des jeunes de la classe de 5e année (7e selon Harmos) le fait de croire en leur efficacité n’écarte pas pour autant le risque qu’ils ne décrochent aucun diplôme de formation postobligatoire. En effet, ce n’est pas parce qu’ils ont une confiance élevée dans leurs capacités qu’ils font davantage d’efforts.

Étude dans le cadre de l'enquête standardisée sur les classes de fin d'études (SAB)

Comment les jeunes évaluent-ils leurs compétences transversales ?

Les jeunes de l’enseignement général et professionnel s’attribuent des compétences transversales relativement élevées à la fin de leur formation ; cela a un effet positif sur leur perception de la manière dont ils se sentent préparés à leur avenir professionnel ou à leurs études. Les compétences personnelles, en particulier, semblent avoir un effet significatif sur l’avenir professionnel ou les études. C’est ce que montre une étude réalisée dans le cadre des enquêtes standardisées auprès des élèves de classes terminales (E-CT). Selon les auteures de l’étude (Seraina Leumann et Simone Ambord, toutes deux du ZEM CES), il est surprenant de constater que les apprentis de la formation générale évaluent davantage leurs compétences transversales que les apprentis de la formation professionnelle. Comme il s’agit d’auto-évaluations des apprenants, il manque toutefois des valeurs de mesure objectives.

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suissetec réagit à la pénurie de main-d’œuvre spécialisée en proposant un coaching pour les entreprises formatrices

« Ce coaching est un jalon pour la formation professionnelle »

Daniel Fleischmann

Aujourd’hui, dans le secteur de la construction, une place d’apprentissage sur trois reste vacante. Les interruptions d’apprentissage et un taux d’échec élevé aux examens de fin d’apprentissage sont d’autres facteurs qui pénalisent ces métiers. L’association de la technique du bâtiment suissetec recherche actuellement de nouvelles solutions. Les coûts s’élèvent à plus d’un million de francs par an.

Orientation professionnelle et de carrière sur la base des 17 objectifs de développement durable de l’ONU

Des méthodes pour découvrir ce qu’est un travail qui a du sens

Eva Holzmann & Daniel Jungo

Le thème du développement durable revêtira une importance croissante pour les personnes qui ont recours à l’orientation professionnelle, universitaire et de carrière. Dans le métier qu’elles exercent, ces personnes veulent contribuer à une société durable sur les plans écologique et social. Sur le marché du travail, on recherche des spécialistes qui sont motivés à l’idée de contribuer à la révolution écologique et qui possèdent une formation correspondante. Avec le nouvel outil de conseil « Orientation professionnelle et de carrière sur la base des 17 objectifs de développement durable de l’ONU », les personnes en quête de conseils trouveront des activités ou des formations continues adaptées.

Étude de l'Université de Berne

Choix du métier : lorsqu’ils conseillent leurs enfants, les parents ne sont pas toujours neutres sur le plan du genre

Daniel Fleischmann

Personne d’autre que les parents n’a autant d’influence sur le choix du métier des enfants. Malheureusement, leurs conseils ne sont pas toujours neutres sur le plan du genre, comme le montre un projet de recherche. Les parents recommandent plus souvent des métiers typiquement masculins aux garçons qu’aux filles, qui pourtant semblent tout à fait avoir le profil pour exercer aussi ces professions.

Évaluation dans le canton de Lucerne

Les bons de formation font leurs preuves

Depuis 2020, les compétences de base « lire, écrire, calculer, converser et utiliser un ordinateur » sont encouragées dans le canton de Lucerne par des bons de formation et des offres gratuites au Centre de formation continue du canton de Lucerne (WBZ). Une enquête sur les besoins réels est désormais disponible. Elle montre que cette thématique suscite un intérêt particulier auprès des entreprises. Les personnes interrogées estiment que le plus grand besoin de soutien se situe dans le domaine de la langue (60%), 29% dans le domaine des TIC et 6% dans le domaine des mathématiques. Le Conseil d’État lucernois a maintenant décidé de continuer à proposer des bons de formation de 2025 à 2028. Les cantons de Lucerne, Schwyz, Zoug et Obwald collaborent désormais étroitement à cet effet.

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Policy Brief de la Leading House VPET-ECON

Spécialisation professionnelle et évolution du marché du travail

Ces dernières années, la Leading House VPET-ECON a publié diverses recherches sur la spécialisation des professions et ses effets en cas de changements économiques. Une synthèse de ces travaux est désormais disponible sous la forme d’un Policy Brief (numéro 2/2024). Il en ressort que les mutations du marché du travail ne touchent pas plus durement les travailleurs des professions spécialisées que ceux des professions plus générales. L’affirmation selon laquelle les profils professionnels plus généraux peuvent mieux s’adapter à un marché du travail en mutation ne résiste donc pas à une étude empirique. Au contraire, il faut à la fois des profils professionnels spécialisés et des profils professionnels plus généraux ; ces derniers présentent des profils risque-rendement différents qui favorisent le choix d’un profil approprié par les travailleurs lors de leur choix de carrière.

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Outils didactiques pour la formation initiale et continue des professionnel-le-s des soins

Les compétences numériques deviennent de plus en plus importantes aussi dans le secteur de la santé

Andrea Carla Volpe, Patrizia Salzmann, Francesca Amenduni, Kezia Löffel & Geneviève Blanc

Dans le cadre du projet Digi-care, deux types d’outils didactiques ont été développés en étroite collaboration avec des représentants de la pratique infirmière pour être utilisés dans la formation de base initiale et la formation continue du personnel infirmier. Ils ont été conçus dans le but de fournir des outils didactiques pour le développement des compétences numériques nécessaires à la gestion des situations de transmission et de documentation des informations cliniques des patient-e-s. La conception de ces outils est basée sur une approche d’analyse du travail et adopte une méthodologie de collecte de données ethnographiques ; ceci a impliqué des observations et une collecte de données dans les hôpitaux ainsi que l’analyse de situations réelles de transmission d’informations cliniques des patient-e-sen soins infirmiers. Cet article présente les outils pédagogiques développés dans le cadre du projet de recherche et décrit leur processus de développement.

Nouvelle étude d'Avenir Suisse

Choix professionnels en tout genre

Le choix professionnel se fait encore selon des modèles de rôles, comme le souligne Avenir Suisse dans sa publication « Choix professionnels en tout genre ». On assiste cependant depuis peu à un rééquilibrage : 25 % des femmes (ou des hommes) devraient aujourd’hui changer de catégorie professionnelle pour que la répartition soit totalement neutre du point de vue du genre, contre 36 % en 1995. L’étude aborde également les conséquences de la ségrégation professionnelle sur les salaires ou la participation au marché du travail et fait des propositions pour améliorer la situation : il faudrait ainsi augmenter la perméabilité dans les diplômes de formation professionnelle, continuer à réduire les obstacles à la conciliation et permettre les changements structurels qui favorisent la réduction de la ségrégation.

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Résultats de l’analyse TREE (Transitions de l’École à l’Emploi)

Comment le genre influence le choix du métier et la carrière

Sandra Hupka-Brunner & Thomas Meyer

En Suisse, le choix du métier ainsi que la carrière sont toujours très étroitement liés au genre. Le genre influence non seulement le choix du métier, mais aussi la perception que les jeunes adultes ont d’eux-mêmes, le rôle familial anticipé ou le niveau de salaire. Seulement environ un ou une jeune sur quatre choisit un métier dans lequel les hommes et les femmes sont représentés à peu près à parts égales. De nombreuses études basées sur les données de l’étude TREE attirent l’attention sur de tels liens. Les résultats soulignent l’urgence qu’il y a à supprimer la notion de genre dans les parcours éducatifs et professionnels, comme le montrent l’auteure et l’auteur de cette synthèse.

Projet « vETskillinG » au centre de formation professionnelle et continue (GBS) de Saint-Gall

Apprendre au-delà des frontières pour favoriser la transition énergétique

Mike Gadient

Le centre de formation professionnelle et continue GBS (Gewerbliches Berufs- und Weiterbildungszentrum) à Saint-Gall a formé une collaboration avec quatre écoles en Europe et élabore un programme d’apprentissage commun pour développer les compétences des personnes qui apprennent des métiers techniques. Soutenu par le programme Erasmus+, le projet « vETskillinG » entend répondre à la demande croissante en spécialistes techniques qui ne possèdent pas seulement des connaissances techniques, mais qui peuvent aussi communiquer efficacement et travailler dans des équipes pluridisciplinaires. Jürg Pfeiffer est responsable de ce projet au sein du centre de formation professionnelle et continue GBS à Saint-Gall. Dans un entretien, il décrit les attentes placées dans les échanges internationaux et les effets de tels échanges sur l’enseignement.