Formation professionnelle dans la recherche et la pratique
Éditeur SGAB Logo
La formation professionnelle en pleine mutation

Les « dérives académiques » de la formation professionnelle

Les diplômes de la formation professionnelle supérieure s’accompagneront désormais des titres complémentaires « Professional Bachelor » et « Professional Master ». Une nouvelle étape qui est le dernier exemple en date d’une « dérive académique » de la formation professionnelle. Nous discuterons dans l’article ici présent de trois domaines fondamentaux également touchés par des dérives académiques, à savoir la formation des professeurs des écoles professionnelles, la formation professionnelle supérieure (FPS) et la formation (professionnelle) continue dispensée par les hautes écoles.

Cadre d'orientation pour la participation numérique des apprenants handicapés

Comment concevoir des offres de formation numériques adaptées à l’inclusion ?

Les organismes de formation en font encore trop peu pour l’inclusion des apprenants handicapés. La raison principale : une prise de conscience insuffisante des difficultés de participation et l’absence de stratégies pour y remédier. C’est ce qu’a montré le projet de recherche « Participation numérique des personnes handicapées à la formation professionnelle » (Transfer 10 [5]). Sur la base des résultats obtenus, les chercheurs ont désormais développé un cadre d’orientation qui aide les responsables politiques et les praticiens à mettre en œuvre efficacement les objectifs de participation. Afin de renforcer durablement la participation numérique, il convient de distinguer deux niveaux d’action : les mesures individuelles et les mesures structurelles. Le cadre comprend neuf domaines thématiques qui s’adressent à tous les groupes cibles concernés.

En savoir plus

Analyse des chiffres de l'OFS par l'Union patronale suisse

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée et augmentation du nombre de diplômés universitaires au chômage

Depuis 2010, le nombre de titulaires d’un master à la recherche d’un emploi a augmenté de 70 %, tandis qu’il a diminué de 40 % pour les personnes ayant suivi une formation professionnelle initiale. C’est ce qui ressort d’une analyse des données de l’Office fédéral de la statistique (Patrick Chuard-Keller, Union patronale suisse). La Suisse forme de plus en plus de diplômés universitaires, mais le marché du travail ne les absorbe pas au même rythme. Selon Patrick Chuard-Keller, un niveau d’éducation plus élevé protège de moins en moins contre la perte d’emploi. Sa conclusion : « Un pays qui consacre de plus en plus de ressources à l’enseignement universitaire affaiblit parfois involontairement le parcours éducatif qui soutient le plus sa compétitivité à long terme, à savoir la formation professionnelle. »

En savoir plus

Entretien dans « Education Permanente » avec Erik Haberzeth

La recherche sur la formation continue en Suisse ? « Très insatisfaisante »

Erik Haberzeth a occupé de 2016 à 2024 la chaire de formation professionnelle supérieure et de formation continue à la Haute école pédagogique de Zurich (PHZH) ; il travaille désormais à l’Université technique de Chemnitz. Dans un long entretien publié dans la revue « Education Permanente » (EP), il porte un regard critique sur l’état de la recherche sur la formation continue en Suisse, qu’il juge « très insatisfaisant ». Il déplore l’absence d’ancrage universitaire et académique de la formation des adultes en tant que discipline scientifique. C’est pourquoi il n’y a pratiquement pas d’analyses ni de discussions sur le fonctionnement – ou le dysfonctionnement – du marché de la formation continue. L’impact des bons de formation continue ou du financement axé sur les personnes de la formation professionnelle supérieure n’est pas non plus évalué. Pourtant, aucun autre domaine de l’éducation ne touche autant de personnes que la formation des adultes et la formation continue.

En savoir plus

Rapport final de l'évaluation nationale PAI mandatée par le Secrétariat d'État aux migrations (SEM)

Préapprentissage d’intégration : des résultats remarquablement bons

Le préapprentissage d’intégration (PAI) est une offre transitoire duale d’une durée d’un an destinée aux réfugiés reconnus, aux personnes admises à titre provisoire, aux immigrants tardifs et aux personnes bénéficiant du statut de protection S qui ne disposent pas d’un diplôme reconnu du degré secondaire II. Lancé en 2018, le programme est proposé de manière régulière dans 20 cantons depuis 2024. Plus de 4700 personnes (principalement originaires d’Érythrée, d’Afghanistan et de Syrie) y ont participé jusqu’à présent. Le rapport final de l’évaluation nationale (PH Bern, Barbara E. Stalder, Marie-Theres Schönbächler) est désormais disponible. Les résultats sont remarquables : 83 % des participants au PAI terminent le programme avec succès. Parmi eux, 70 % entament directement une formation professionnelle initiale, le plus souvent avec une AFP (49 %), plus rarement avec un CFC (21 %). La proportion de femmes ayant intégré le programme a augmenté au fil des ans et s’élevait dernièrement à 42 %.

En savoir plus

Baromètre d'opinion Mint 2025 de gfs.bern

Les professions Mint : très appréciées, mais aussi source de nombreuses réserves

Les compétences en mathématiques, en informatique, en sciences naturelles et en technique (Mint) sont reconnues par une grande partie de la population comme des facteurs essentiels pour l’innovation, la prospérité et la viabilité future de la Suisse. Les professions Mint jouissent donc d’une excellente réputation. En même temps, elles sont associées à des exigences élevées, à des structures dominées par les hommes ou à des normes rigides dans le quotidien professionnel. C’est ce que montre le premier baromètre d’opinion Mint 2025, rédigé par gfs.bern (sur mandat de l’EPFZ et financé par la Fondation Hirschmann). L’étude contient également des thèses : les stratégies de communication visant à promouvoir les Mint devraient ainsi davantage tenir compte du quotidien de la population afin de créer une pertinence et une proximité.

En savoir plus

Enseignants, formateurs en entreprise et directeurs d’école professionnelle soumis à des contraintes

Stress et burnout : comment l’IA pourrait aider

Le présent article propose un cadre pour évaluer le niveau de stress lié au travail de certains professionnels de la formation professionnelle : enseignants, formateurs en entreprise, directeurs d’école professionnelle. Il se base sur une analyse des processus de travail de ces professionnels, ainsi que des principaux facteurs de stress. L’article contient également des indications sur le potentiel des outils d’IA pour réduire ce stress. Il existe déjà des outils efficaces pour les tâches didactiques, mais ils sont encore rares pour les tâches administratives et de gestion complexes et stressantes.

Entretien avec le professeur Jürg Schweri au sujet de la dernière étude coûts-bénéfices de la HEFP

La formation des apprentis est rentable pour les entreprises

D’un point de vue financier, former des apprentis est judicieux pour les entreprises, du moins dans la plupart des cas. Grâce à la productivité des apprentis, elles réalisent un bénéfice net de 4’500 francs par an. C’est ce que révèle une nouvelle étude de la Haute école fédérale en formation professionnelle HEFP. Pourtant, de nombreuses entreprises ne proposent pas de places d’apprentissage. Pourquoi ?

Enquête auprès des personnes en formation en Suisse, partie 4 : six profils types d’apprenants et apprenantes

Bien accompagné, l’apprentissage représente une formidable opportunité pour les jeunes en difficulté

Le présent article porte sur la typologie des jeunes apprentis et apprenties établie dans le cadre de l’étude « La santé mentale des personnes en apprentissage ». Ont été identifiés six profils types qui se distinguent en de nombreux aspects, ainsi la correspondance entre l’apprentissage et le souhait de carrière ou encore l’état de la santé mentale de l’individu. Seules les caractéristiques portant sur la situation des jeunes avant d’entamer leur apprentissage ont été prises en compte pour dresser cette typologie qui permet de déterminer les différentes formes de soutien dont ont besoin les jeunes. Le présent article vient conclure la série de quatre rapports consacrée à l’étude WorkMed.

Thèse publiée par les éditions Chronos

De l’apprenti à la personne en formation

La thèse Vom Lehrling zum Lernenden (« De l’apprenti à la personne en formation ») vient d’être publiée aux éditions Chronos. Les jeunes de la formation professionnelle sont au centre de celle-ci. Au cours de la période étudiée, à savoir entre 1950 et 1970, ils ont évolué et sont passés du statut d’apprentis conformistes et travailleurs à celui de personnes en formation sûres d’elles et attachées à leurs droits. Dans cet article, l’autrice décrit le rôle clé de ces jeunes pour l’économie et la société et met en lumière quelques aspects intéressants pour la recherche sur la formation professionnelle.

Troisième Semaine nationale de l’échange du 24 au 28 novembre 2025

« L’échange doit devenir un élément à part entière de la formation professionnelle au même titre que le travail ou l’école »

La formation professionnelle participe enfin elle aussi à la Semaine nationale de l’échange dont la prochaine édition aura lieu du 24 au 28 novembre. Movetia a pour l’occasion mis sur pied une offre spéciale, le stage de courte durée, qui permet aux écoles professionnelles et aux entreprises formatrices de participer au moyen d’une initiative très accessible. En participant à un tel stage, les apprentis et apprenties découvrent ce que signifie devoir travailler et s’adapter dans une autre entreprise et une autre région. Les stages de courte durée viennent compléter la gamme d’activités de promotion proposée par Movetia dans le domaine de la formation professionnelle. L’agence spécialisée de la CDIP a pour ambition de faire des échanges nationaux ou internationaux un élément à part entière de la formation professionnelle.

BSS élabore des prévisions pour 2033 concernant la situation des spécialistes en TIC

Dans huit ans, il manquera plus de 50 000 spécialistes en TIC

Avec 266 000 employés, le secteur des TIC aura atteint un nouveau record en 2024 (+68 % par rapport à 2010). Et il continuera de croître. Selon une analyse des besoins réalisée par BSS, 128 600 spécialistes supplémentaires en TIC seront nécessaires d’ici 2033. L’analyse indique que le système éducatif ne sera pas en mesure de répondre à cette demande ; il ne devrait fournir que 44 000 personnes, tandis que 29 800 autres devraient immigrer. Il restera donc un déficit de 54 400 spécialistes en TIC. Le rapport formule les propositions suivantes pour y remédier : augmenter le nombre d’apprentis, augmenter encore les salaires et les avantages sociaux, renforcer le recrutement à l’étranger, embaucher des personnes nettement moins qualifiées, recourir à des services externes ou externaliser des prestations à l’étranger. Les spécialistes en TIC sont recherchés par différents secteurs. Plus de deux spécialistes en TIC sur trois travaillent en dehors du secteur principal des TIC.

En savoir plus (en allemand)

Analyse de l'OFS basée sur l'enquête PIAAC

Comment le manque de compétences de base complique la vie des personnes concernées

En décembre 2024, l’enquête PIAAC a été publiée sur les compétences existantes et manquantes de la population résidante suisse (16-65 ans) dans les domaines de la lecture, du calcul et de la résolution adaptative de problèmes. Elle montre que 15 % des personnes interrogées (844 000 personnes) ont de faibles compétences dans ces trois domaines. Sur cette base, l’Office fédéral de la statistique a examiné de plus près les profils et le quotidien des personnes concernées afin de comprendre les défis auxquels elles sont confrontées et de déterminer comment ceux-ci influencent leur vie quotidienne. Le rapport contient des informations sur la composition sociodémographique, le contexte familial, la situation sur le marché du travail, la vie quotidienne et la participation à la formation continue des personnes concernées. Il montre, par exemple, que les personnes ayant de faibles compétences ont moins confiance dans les autres et font moins de bénévolat que l’ensemble de la population. Les personnes peu qualifiées effectuent principalement des travaux physiques (66 % d’entre elles fournissent quotidiennement des efforts physiques intenses pendant de longues périodes, contre 34 % de la population totale).

En savoir plus

Suivi continu de l'IA par le centre d'orientation professionnelle de la ville de Zurich

Comment l’IA transforme le monde du travail

Depuis juin 2025, le centre d’orientation professionnelle de la ville de Zurich publie un rapport de suivi sur l’IA. Ce rapport paraît deux fois par an et rassemble les dernières informations sur l’utilisation de l’IA dans une dizaine de domaines professionnels (par exemple, la pédagogie, la santé, les ressources humaines), les conséquences de l’IA sur le marché du travail, l’utilisation effective de l’IA au travail et dans la vie privée, et plus particulièrement dans l’orientation professionnelle et de carrière. Le rapport qui vient de paraître compte 27 pages et contient également une conclusion, dont les phrases suivantes : « L’intelligence artificielle modifie les profils professionnels, les processus de travail et les attentes du marché du travail plus rapidement que les systèmes éducatifs et d’orientation classiques ne peuvent réagir. (…) Le marché du travail international s’oriente de plus en plus vers les compétences ; les diplômes formels perdent de leur importance, tandis que la capacité à assumer de nouveaux rôles avec souplesse devient plus importante. En Suisse, en revanche, des études montrent que la conception traditionnelle du recrutement, fortement axée sur les connaissances techniques et l’expérience dans le secteur, continue de prévaloir. » Vous pouvez vous abonner aux rapports sur lbz-kommunikation@zuerich.ch.

En savoir plus (en allemand)

L'évaluation de la FHNW fait état d'expériences positives

Des examens exclusivement sur ordinateur – Dans quelle mesure cela fonctionne-t-il ?

En 2025, Bâle-Ville a été le premier canton suisse à organiser les examens écrits de maturité et de fin d’études sur l’ensemble de son territoire en recourant à des outils numériques (BYOD). Une évaluation a été menée afin d’examiner comment les enseignants ont mis en œuvre les nouveaux formats et comment les élèves ont passé les examens. Le résultat global est positif : les examens ont été menés à bien et les acteurs concernés soutiennent globalement la voie choisie. Cependant, des défis subsistent : l’effort organisationnel et technique est important et les compétences numériques varient entre les écoles, les enseignants et les élèves. Les questions spécifiques à certaines matières, telles que les réponses manuscrites en mathématiques ou les formats audio/vidéo spéciaux en langues étrangères, constituent des obstacles particuliers. Il existe un désaccord quant à l’efficacité et à la valeur ajoutée didactique des examens écrits au format numérique, en particulier dans les matières scientifiques et artistiques. L’évaluation formule une série de propositions pour le développement futur.

En savoir plus (en allemand)

Étude de l'Institut de politique économique suisse (IWP) de l'Université de Lucerne

Les chances d’ascension sociale sont intactes en Suisse

L’égalité des chances est restée stable en Suisse au cours des dernières décennies, contrairement aux États-Unis, où les inégalités et l’influence de l’origine sur le revenu ont fortement augmenté depuis les années 1980 (persistance intergénérationnelle). Telle est la conclusion principale d’une étude menée par l’IWP Lucerne (Jonas Bühler, Melanie Häner-Müller, Christoph A. Schaltegger). Les chercheurs ont constaté que les inégalités de revenus sont modérées (les 10 % les plus riches gagnent 30 % des revenus) et que la mobilité intergénérationnelle (c’est-à-dire la possibilité pour les enfants de suivre leur propre voie indépendamment du milieu social de leurs parents) est restée remarquablement stable. Cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes, les Suisses et les immigrés. Les raisons en sont la flexibilité et le dynamisme du marché du travail ainsi que le système de formation dual. Ce dernier permet d’obtenir un revenu élevé même sans formation gymnasiale.

En savoir plus (en allemand)

Une étude de la HEFP décroche le prix de la formation professionnelle de la SRFP

Défis auxquels la formation continue de formateurs-trices fait face dans l’entreprise formatrice

Il est relativement habituel que les formateurs-trices (ci-après les FEE) dans l’entreprise formatrice suivent une formation continue professionnalisante ; en revanche, il est nettement plus rare de suivre des formations pédagogiques continues. Le présent article en examine les raisons. Il décrit les conditions relatives à l’activité des FEE et le défi de former des apprenti-e-s dans le contexte de la production. Les résultats confirment leurs besoins et attentes en termes de formation continue, révèlent les différents défis et laissent entrevoir divers profils de FEE. L’étude qui sous-tend la présente contribution a entre-temps abouti au développement de l’offre en formation continue « SwissEduPro ».

Étude de la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest (HES-SO)

Employabilité et rôle des compétences acquises de manière non formelle et informelle

Comment maintenir son employabilité sur le marché de l’emploi quand on ne dispose d’aucun certificat fédéral de capacité ni d’aucun diplôme ? Une étude menée par la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest (HES-SO) révèle que les compétences acquises de manière non formelle et informelle constituent elles aussi des ressources-clés pour s’insérer sur le marché du travail. Trois entreprises sur quatre n’exigent en effet aucun diplôme formel pour pourvoir certains postes, tandis que l’expérience pratique et les aptitudes personnelles semblent être incontournables. Malgré cela, les compétences acquises de manière informelle sont souvent occultées. L’étude formule pour cette raison une série de propositions visant à aider les entreprises, le monde éducatif et les responsables politiques à mieux exploiter le potentiel des personnes ne disposant d’aucun diplôme formel.

Étude du Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'EPF Zurich

L’IA a déjà un impact sur le marché de l’emploi suisse

Quel est l’impact des modèles linguistiques tels que ChatGPT sur le marché du travail suisse ? Cette question est au cœur d’une analyse réalisée par le KOF de l’EPF. Il en ressort qu’après l’introduction de l’IA générative, la situation sur le marché du travail dans les professions fortement touchées par l’IA a évolué de manière nettement moins favorable que dans les professions peu touchées. Selon les données du registre de l’assurance chômage, le nombre de demandeurs d’emploi enregistrés a augmenté jusqu’à 27 % de plus dans les professions fortement exposées que dans les professions moins exposées ; les programmeurs, les développeurs web ou les administrateurs de bases de données, par exemple, sont particulièrement touchés, mais aussi les emplois en dehors de l’informatique. Les artisans sont peu menacés par l’IA. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve étayant la thèse selon laquelle l’IA générative créerait de nouveaux emplois.

En savoir plus (en allemand)

« La formation professionnelle en 2040 – perspectives et visions » : la vision d’un développement individualisé des compétences à l’heure du numérique

Passer d’un système linéaire à un accompagnement personnalisé de l’apprentissage

Le monde de la formation professionnelle se trouve à l’aube d’un changement de paradigme. D’ici quinze ans, les jeunes qui entameront leur apprentissage auront grandi avec des technologies dont on peine encore à définir les contours. Ils auront pour habitude d’interagir, d’apprendre et de travailler avec des systèmes d’assistance intelligents – aussi est-il temps d’adopter une vision audacieuse, celle d’une formation professionnelle massivement axée sur le développement des compétences. Appuyée sur les nouvelles technologies, elle doit aussi être conçue pour mettre les relations humaines et l’expérience individuelle au cœur de la formation professionnelle initiale.

Article dans le magazine « Schule verantworten »

Promotion de la lecture au centre de formation commerciale de Zoug

Le Centre de formation commerciale de Zoug (KBZ) poursuit une approche à plusieurs niveaux pour promouvoir la lecture, qui combine des entrées en matière faciles, des intérêts individuels et un travail axé sur des projets. Katrin Meier Leu, Thomas Furter, Flavia Giudice et Stefan Riedler en parlent dans un article publié dans le magazine « Schule verantworten » (vol. 5, 2/25). L’objectif est de renforcer durablement les compétences en lecture et en écriture. Des rituels de lecture réguliers, la gamification et la coopération avec la bibliothèque municipale de Zoug soutiennent ce processus. Malgré des défis tels que l’hétérogénéité et le surmenage des apprenants, un accompagnement ciblé et des méthodes créatives portent leurs fruits, selon les auteurs. Dans le commerce de détail en particulier, la lecture est encouragée par des projets pratiques.

En savoir plus (en allemand)

Un podcast généré par l'IA présente l'étude Grit dans un langage courant

Les chercheurs innovent dans la communication des résultats de la recherche en éducation

Il y a quelque temps, Stefan C. Wolter (Université de Berne), Janine Albiez (CSRE) et Maurizio Strazzeri (Haute école spécialisée de Berne) ont étudié comment la persévérance et la passion influencent le choix entre la formation professionnelle et le gymnase – Transfer en a déjà rendu compte. Un podcast vient d’être publié à ce sujet, qui traduit l’anglais scientifique sophistiqué du rapport d’étude en un dialogue en allemand simple. Le texte a été généré par l’IA NotebookLM de Google, qui a également enregistré les dialogues. Selon Stefan C. Wolter, la création a pris 30 secondes, et l’auteur principal de l’étude a déclaré qu’il n’aurait jamais réussi à présenter les résultats de l’étude de manière aussi peu technique et pourtant aussi cohérente. Selon M. Wolter, le programme sera testé pour d’autres articles de recherche afin de voir s’il existe un marché pour cela.

Vous pouvez écouter le podcast ici (en allemand)

Vous trouverez ici l’original de l’étude rédigé en anglais